Version Amiga.
Version Macintosh.
accroché, le joueur - ou la
joueuse - doit devenir dépendant. Les
dialogues étonnants, baroques, au parfum de
cadavre exquis donnent l'impression d'entrer de
plus en plus intimement dans un univers
particulier.
Bientôt, vous négligez de consulter la
traduction des icônes de communication et
cliquez les étranges symboles devenus
familiers avec dextérité et
naturel.
Alors seulement vous, ou Blood, pouvez efficacement
vadrouiller à la recherche des autres afin
de les repérer et de les détruire. En
chemin il faut gérer au mieux les contacts
avec les entités à forte
personnalité qui traînent leur spleen
sur les
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planètes oubliées, et faire preuve
de psychologie (psychologie parfois radicale et
brutale, la vie n'est pas un dîner de gala).
L'aventure se développe suivant vos talents,
à moins que la
dégénérescence de Blood ne
fasse trop trembler le maigre bras qui lui sert
à piloter son arche. Dans cet univers,
recalculé à chaque
réinitialisation, les créatures
égarées ont plus de
Version Commodore 64.
présence que sur aucun autre
logiciel, à croire que les programmeurs ont
vraiment rencontré leurs modèles.
Sorti sur Atari en une version rapidement
améliorée, adapté avec bonheur
sur CPC, où l'arche tire un parti
étonnant de la machine, édité
brillamment sur C 64, ce logiciel est en
cours d'adaptation sur tous les micros, avec, le
plus souvent, des résultats qui
préservent l'esprit du jeu.
Graphismes, animation, scénario, bruitage,
qualité des adaptations, originalité
et cohérence d'ensemble : l'Arche est
l'aventure française de 1988.
Denis Schérer
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